L’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) est une actrice essentielle du monde sportif français. Elle est essentielle aussi à la réussite des jeux Olympiques et Paralympiques. Ses moyens augmentent légèrement, de 470 000 euros, après une hausse de 1, 5 million d’euros l’an passé.
Pour satisfaisantes qu’elles soient, ces augmentations ne suffisent pas pour couvrir toutes ses missions, notamment en dehors du sport de haut niveau. Les indicateurs contenus dans ce projet de loi de finances ne sont pas bons. Seuls 20 % des contrôles touchent les sportifs et sportives non-inscrits sur des listes de haut niveau.
Cette stratégie fait donc l’impasse sur une partie significative du monde sportif, alors que le dopage y reste un problème, notamment avec l’auto-dopage, qui touche souvent les jeunes. L’AFLD doit pouvoir opérer ses actions de prévention et de contrôle dans l’ensemble du monde sportif.
C’est une question éthique, mais aussi de santé publique.