Cet amendement me semble tout à fait légitime, car il pose une vraie question ; le rapporteur spécial et le garde des sceaux l’ont eux-mêmes souligné.
Compte tenu des avis que ces derniers ont émis, on peut se demander si, à l’ouverture des jeux Olympiques et Paralympiques, l’évaluation de cette radicalisation aura bien fonctionné. Pardonnez-moi d’être aussi direct, mais nous sommes plusieurs à nous inquiéter du risque que présentent les Jeux à cet égard.
Indépendamment de cette question, je m’intéresse surtout à la prévention de la radicalisation. Beaucoup de travail a déjà été accompli à cet égard, mais je siège dans cette chambre depuis suffisamment longtemps pour vous dire que l’on a financé bon nombre de dispositifs pour rien, en tout cas pour certaines personnes, ou au moins pour une certaine personne…
Où en est donc la prévention ? Il n’est pas nécessaire de nous répondre tout de suite, monsieur le garde des sceaux, cela risquerait d’allonger les débats, mais il serait intéressant que vous puissiez faire le point, par exemple devant la commission des lois, sur l’état actuel de la prévention.