Au travers de cet amendement, nous proposons de créer 1 000 postes de greffiers.
La longue mobilisation de la rentrée l’a montré, les greffiers tiennent notre justice à bout de bras. Le recours aux heures supplémentaires non payées est symptomatique de ce qu’il existe, chez eux, une forme d’abus de conscience professionnelle. Le bon fonctionnement de la justice ne tient que grâce à la volonté de ces agents de bien faire leur travail.
Pourtant, cet esprit de sacrifice a ses limites. Nous assistons quotidiennement à une forme de maltraitance des acteurs de la justice, qui, faute d’effectifs suffisants, doivent effectuer leurs tâches dans des délais impossibles à tenir.
Rappelons-le, notre pays ne compte que 35 greffiers pour 100 000 habitants, niveau bien inférieur à la médiane européenne, qui se situe à 56.
Il s’agit donc, en créant 1 000 postes de greffiers supplémentaires, de donner un peu plus de moyens à la justice pour fonctionner correctement.