Cette attaque témoigne des différentes menaces auxquelles la France, ses alliés et ses intérêts peuvent être confrontés. Nous aurons l’occasion d’y revenir, monsieur le président Perrin, peut-être lors d’une audition ad hoc au sein de la commission.
Mesdames, messieurs les sénateurs, je tiens à vous remercier pour vos prises de position majoritairement favorables à l’adoption des crédits pour l’année 2024. Ces débats s’inscrivent dans le cadre plus large des discussions concernant la programmation militaire et des débats budgétaires devant la commission, durant lesquels j’ai déjà pu répondre à plusieurs de vos questions.
Je vous demande la permission de ne pas revenir sur l’ensemble des interventions, mais je souhaite aborder quelques points politiquement saillants qui ont été soulevés.
En ce qui concerne les indicateurs de performance et leur degré de publicité, il convient de souligner que, en comparaison d’autres États, nous étions l’un des rares pays à en divulguer autant. C’est un fait.
Il n’est pas possible que chaque intervention demande à tirer des conclusions de la compétition entre les grandes puissances, alors que nous continuons à rendre publics tant d’indicateurs qui révèlent des éléments de notre format d’armée.
Par conséquent, un arbitrage a été rendu : sans priver les parlementaires de ces informations, nous n’en discutons plus devant le grand public. J’assume cette décision.
Cependant, le rapporteur spécial Dominique de Legge a exprimé le souhait que les tendances – favorables, stagnantes ou défavorables – puissent faire l’objet d’une communication, notamment lors de l’examen des lois de règlement et d’exécution budgétaire. Cette approche me semble intéressante et nous aurons l’occasion d’en discuter avec les présidents des commissions compétentes.
Nous sommes en démocratie. Par définition, nous devons donc fournir le maximum d’éléments, tout en préservant certains équilibres de sécurité. Si un chemin se dessine en ce sens, je suis prêt à l’emprunter.
Sur le fond, je remarque qu’un certain nombre de termes n’ont pas été employés dans vos interventions, je vais donc commenter ce qui n’a pas été dit ! Ainsi, le mot « inflation » a été peu cité et rarement détaillé. C’est légitime : cette question a été traitée.