Mes chers collègues, au vu du contexte international, il apparaît légitime de ne pas sous-estimer d’éventuelles difficultés futures d’approvisionnement en munitions de petit calibre. Nous ne disposons en effet plus de filière souveraine en la matière.
Cet amendement vise donc à abonder les crédits en autorisations d’engagement et en crédits de paiement d’un montant de 100 millions d’euros pour relancer cette filière, une somme indispensable pour ne pas dépendre de puissances étrangères.
Rappelons ainsi que, au début de la crise en Ukraine, la République tchèque a cessé d’approvisionner nos forces de l’ordre en munitions de petit calibre, ce qui a posé de graves problèmes et suscité des inquiétudes en haut lieu.
Nous sommes la seule puissance, membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, à ne pas disposer d’une filière nationale de munitions de petit calibre. À ce titre, cet amendement me semble être de bon sens, et son adoption indispensable.