Néanmoins, je partage avec vous la passion du bon vin et de notre patrimoine, dont fait partie la viticulture !
Nous ne méconnaissons pas les difficultés rencontrées par la profession des viticulteurs. Vous les avez mentionnées : reprendre une exploitation agricole et faire face au désastre climatique ou au mildiou, pour prolonger le débat qui s’est tenu la semaine dernière au Sénat.
J’ai moi-même pu constater – ce n’était pas dans le Sud-Ouest – que des agriculteurs avaient arraché des cépages traditionnels français pour planter des cépages italiens, portugais et espagnols, lesquels sont plus résistants à la chaleur. Cela a évidemment un impact culturel et patrimonial très fort dans le milieu viticole, où l’on aime la terre et son pays, et où l’on aime le faire savoir.
Monsieur le sénateur, vous nous demandez comment l’État peut accompagner les viticulteurs, notamment du Sud-Ouest, qui sont cette année confrontés à de grandes difficultés.
M. le ministre Marc Fesneau vous l’a dit, aucun dispositif légal ne permet, hélas, de mettre en place le fonds que vous souhaitez.