… ancien sénateur du Rhône, pour lequel j'ai une pensée. Il avait aménagé le dispositif au travers de la loi du 5 septembre 2018 afin d'en étendre la portée et d'en faciliter le déploiement. Ce texte représentait la deuxième pierre de l'édifice !
Nous avons trouvé encourageantes de telles fondations : l'agence Erasmus+ a estimé que, en 2018-2019, 6 870 alternants ont été soutenus par le programme pour effectuer un séjour à l'étranger contre 5 300 en 2016-2017, soit une hausse de plus de 30 % en deux ans.
Pour autant, des progrès restaient à accomplir. L'Igas avait constaté que la mobilité des apprentis restait essentiellement une mobilité de court terme et qu'elle demeurait très en-dessous de la mobilité des apprenants de l'enseignement supérieur, estimée à 16 % ou 17 %.
Il ressort également de vos travaux, madame le rapporteur, que le développement des mobilités des alternants n'a pas suivi l'augmentation significative du nombre de contrats d'apprentissage, lesquels sont passés de 321 000 en 2018 à 842 000 à la fin de septembre 2023. Vos travaux permettront donc de lever d'autres freins : juridiques, administratifs et académiques. Vous apportez une troisième pierre à l'édifice, ce dont nous vous en remercions. Bien entendu, notre groupe ira dans le sens du développement de l'apprentissage, que vous proposez.