J’en viens à un deuxième point d’équilibre du texte du Gouvernement, à savoir le lien très fort que nous avons tâché de nouer entre deux exigences : il nous fallait être davantage à l’écoute des nécessités de l’intégration, d’une part, et nous montrer plus durs contre la délinquance étrangère et les criminels étrangers, d’autre part.
De ce point de vue, le travail parlementaire mené au Sénat et en commission mixte paritaire a permis d’améliorer les dispositifs proposés par le Gouvernement, dont l’objet est de revenir, pour la première fois depuis vingt-cinq ans, sur des protections auxquelles on se référait jadis sous l’appellation de « fin de la double peine ». Ainsi entérinerons-nous des dispositions qui nous permettront, enfin, d’expulser les délinquants étrangers du sol national ou de leur retirer leur titre de séjour au motif qu’ils adhèrent à une idéologie radicale ou qu’ils rejettent les principes de la République.
En même temps, si j’ose dire, …