… pour les travailleurs frontaliers, contribue en outre à accentuer l’impact environnemental du transport routier.
Dans ce contexte, il est essentiel de poursuivre le renforcement de la coopération entre la France et le Luxembourg sur les mobilités, afin de réduire les fortes nuisances que cette situation produit pour nos concitoyens.
C’est pourquoi, lors de la commission intergouvernementale de 2021, nous nous sommes engagés avec les autorités luxembourgeoises à augmenter, chacun à hauteur de 110 millions d’euros, nos contributions en faveur de notre enveloppe globale dédiée à la mobilité. L’objectif, vous l’aurez compris, est de renforcer les actions déjà engagées sur la base du protocole de 2018.
Très concrètement, ces nouveaux financements permettront de poursuivre le programme d’investissements ferroviaires sur la voie entre Metz et Luxembourg, engagé dans le cadre de l’accord de 2018.
Les travaux prévus par ce dernier et son avenant de 2021 permettront de passer, sur la voie entre Metz et Luxembourg, de 8 000 places assises par jour et par sens à 14 000 places en 2025 et jusqu’à 22 000 places à l’horizon 2028-2030.
Les actions soutenues conjointement avec le Luxembourg permettront d’améliorer la qualité de vie de nos concitoyens en offrant des solutions de mobilité alternatives à l’usage encore trop répandu de la voiture individuelle par les frontaliers. Elles s’inscrivent aussi en cohérence avec nos engagements environnementaux, qui sont au cœur des préoccupations de nos concitoyens où qu’ils se trouvent.
Telles sont les principales observations qu’appelle l’avenant entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement du Grand-Duché de Luxembourg relatif au renforcement de la coopération en matière de transports transfrontaliers, qui fait l’objet du projet de loi aujourd’hui proposé à votre approbation.