Monsieur le président, madame la secrétaire d’État, mes chers collègues, la liaison Metz-Thionville-Luxembourg est sans doute la plus empruntée du corridor européen mer du Nord-Méditerranée, et on ne peut que s’en réjouir.
Signe du dynamisme économique de la région, une telle saturation n’en est pas moins préoccupante, tant pour des questions environnementales que pour la qualité de vie des habitants.
Nos deux pays sont déjà très liés par un accord de coopération ayant vocation à améliorer la circulation des biens et des personnes entre deux membres historiques de l’Union européenne.
Les infrastructures de transport actuelles souffrent d’un trafic toujours plus important. C’est vrai pour l’axe routier, avec les nuisances que cela entraîne pour les habitants, mais également pour l’axe ferroviaire, qui a presque atteint les limites de ses capacités.
Bien souvent, mes chers collègues, on peut se rendre compte d’un entretien déficient sur nos lignes SNCF.
Nos concitoyens sont par ailleurs de plus en plus nombreux à se rendre au Luxembourg pour travailler tout en vivant en France. Ils pourraient être 135 000 à l’horizon 2030.
Avec des flux de marchandises qui croissent d’année en année, la France et le Luxembourg doivent constamment ajuster leurs objectifs.
Pour continuer à développer notre économie et nos territoires, il est nécessaire d’investir davantage, afin de créer de nouvelles infrastructures. Investir, cela signifie créer des emplois et continuer à développer des lignes SNCF entre nos territoires.
L’avenant qui nous occupe aujourd’hui concerne l’axe ferroviaire. Le plafond des dépenses précédemment prévues passe de 110 millions d’euros à 220 millions d’euros, et nos deux pays y contribueront chacun pour moitié.
En tant que membres d’un groupe pro-européen, nous ne pouvons que nous réjouir d’une meilleure intégration et d’une meilleure coopération.
Cet investissement doit servir à financer un centre de maintenance et l’automatisation de lignes. C’est une excellente nouvelle pour nos entreprises, pour ceux qui empruntent cet axe et pour les habitants de la région.
Le choix du ferroviaire est un choix durable. Vous l’avez dit, monsieur le rapporteur : le choix autoroute est nécessaire, mais le choix ferroviaire l’est encore plus.