Au regard de la qualité de l’analyse et du sérieux du travail de M. Capo-Canellas, la commission émet un avis favorable sur son amendement n° II-368.
Par conséquent, j’invite Mme Ventalon à rectifier son amendement n° II-175 de manière à le rendre identique à celui-là.
Je tiens à souligner la finesse de l’analyse à laquelle M. Capo-Canellas procède : il a tenu à ne pas proposer des plafonds d’emploi d’affichage, au profit d’une approche réaliste. Il faut regarder comment vivent les structures économiques : cela vaut pour le Cerema comme pour toute entreprise. Il est pertinent à cet égard de relever que les personnels du Cerema n’y restent souvent pas longtemps, mais s’y forment avant d’aller travailler ailleurs. En quelques années, le Cerema a bigrement évolué ! Il y a dix ans, c’était le Centre d’études sur les réseaux, les transports, l’urbanisme et les constructions publiques (Certu), un simple outil de prévision et de travail sur l’urbanisme au service de l’État. Aujourd’hui, cet organisme est devenu bien plus opérationnel.
Il y a donc matière à le développer ; ainsi, le Cerema est l’un des acteurs les plus impliqués dans la rénovation des ponts. Pour ma part, j’ai eu l’occasion de constater dans mon département combien la mécanique opérationnelle des opérations qu’il mène est bien rodée.
Comme il faut néanmoins rester prudent, l’ouverture de 15 ETPT proposée par M. Capo-Canellas me paraît raisonnable.