Intervention de Prisca Thevenot

Réunion du 17 janvier 2024 à 15h00
Questions d'actualité au gouvernement — Suite du cyclone belal à la réunion

Prisca Thevenot :

Monsieur le président, mesdames, messieurs les sénateurs, madame la sénatrice Audrey Bélim, à mon tour, au nom du Gouvernement, je me permets de saluer la résilience et la force de capacité d’engagement, aussi bien des habitants de l’île de La Réunion que des forces de secours et de sécurité, ainsi que des nombreux secouristes engagés auprès des associations et des élus locaux.

Je me permets également de saluer, dans un geste de solidarité, les habitants de l’île Maurice, qui ont également été frappés par ce cyclone.

Permettez-moi de répondre très rapidement, mais avec précision, aux éléments importants que vous avez évoqués. L’alerte rouge a effectivement été levée par le préfet hier à treize heures, heure locale. Les actions de reconnaissance se poursuivent et le déblaiement des voiries a débuté. Les coupures d’électricité, d’eau et de réseaux téléphoniques fixes comme mobiles ont été importantes, mais sont en cours de réparation. Les principaux réseaux routiers ont été rouverts à la circulation. Seuls les réseaux secondaires et la voie d’accès à Cilaos doivent encore faire l’objet de travaux de déblaiement. Sur le plan humain, nous déplorons quatre victimes.

Le Président de la République a décidé l’engagement de moyens nationaux. Des sapeurs-pompiers, des sapeurs-sauveteurs, des gendarmes et des agents d’Enedis sont partis de métropole et de Mayotte pour apporter leur renfort. L’aide de l’État va se poursuivre avec une procédure accélérée de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle, dont la commission devrait se réunir dès demain, madame la sénatrice.

Avec l’appui du préfet, l’ensemble des dispositifs d’appui aux populations exploitantes du monde agricole ou industriel touchées par ce cyclone seront activés, tels que le dispositif de calamité agricole ou le fonds d’aide outre-mer.

Par ailleurs, vous soulevez un point important. Nous devons en effet être en capacité d’anticiper. Pour ce faire, il convient de travailler sur ces enjeux climatiques, qui sont de plus en plus forts et fréquents. Bien évidemment, la France prend toute sa part à cette tâche. Au niveau européen, un groupe a été mis en place pour travailler sur ces enjeux. La France y aura une voix particulière, au regard du témoignage de ses territoires d’outre-mer.

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