En effet, créées sous la Révolution française, les primes de destruction du loup ont été multipliées, sous la Troisième République naissante, par six à huit, pour atteindre l’équivalent de soixante journées de travail. La loi du 3 août 1882 imposait également leur versement sous quinze jours.
En comparaison, le soutien public actuel aux lieutenants de louveterie, entièrement bénévoles, paraît bien maigre.
Je forme le vœu que les conclusions de la mission d’inspection en cours sur les louvetiers permettent enfin une meilleure prise en charge de leurs frais.
Sans reproduire les erreurs du siècle passé – elles ont conduit à fixer pour objectif l’éradication du loup –, ne pourrait-on pas, enfin, chercher un meilleur équilibre ?