En l'état du droit, la mesure judiciaire de prévention de la récidive terroriste qui a été créée par la loi du 30 juillet 2021 peut être prononcée à l'égard de personnes qui présentent, à l'issue de l'exécution de leur peine, « une particulière dangerosité caractérisée par une probabilité très élevée de récidive et par une adhésion persistante à une idéologie ou à des thèses incitant à la commission d'actes de terrorisme ».
Ces critères reprennent ceux qui sont applicables aux mesures individuelles de contrôle administratif et de surveillance (Micas). C'est la raison pour laquelle – je suis d'accord avec l'auteur de l'amendement – il convient de ne pas multiplier les rédactions permettant d'appréhender la radicalisation : avis favorable.