Le président de la commission des affaires sociales a rappelé l'importance d'un service d'accompagnement autour de l'enfant. Celui-ci est au centre du dispositif. La prise en compte de son parcours de vie, qui appelle des réponses plurielles, est importante.
Cet accompagnement répond également à l'attente des parents, qui sont confrontés, comme Mme Else Joseph l'a dit, à une multitude d'intervenants. Il faut se mettre à leur place : il est important qu'il y ait un accompagnement des familles.
Laure Darcos a insisté elle aussi sur la nécessité de réfléchir globalement, avec le ministère de l'éducation nationale, à la prise en charge du handicap à l'école. Cette question a été soulevée à plusieurs reprises : jusqu'où va l'école inclusive ? Nous devons évidemment penser aux familles, qui aspirent à aller le plus loin possible en la matière. Nous sommes là dans l'humain et nous devons faire preuve de doigté, d'écoute et de respect – c'est très important.
Christian Bruyen était encore président de conseil départemental il n'y a pas si longtemps – nous étions sur le même terrain de jeu, si vous me permettez cette expression, monsieur le sénateur –, et je reconnais, dans son propos, cette expérience. Je crois que cette proposition de loi apporte une réponse concrète et intéressante en matière d'accompagnement financier. Elle pose par là même un acte d'éducation.
C'est la raison pour laquelle, je le redis, le Gouvernement émet un avis de sagesse, que je qualifierai de très accompagnante, sur cette proposition de loi.