Avec cet amendement d'appel, qui vise à soulever la question du bien-être au travail des AESH, je veux rappeler que l'article 3 du décret du 25 août 2000 relatif à l'aménagement et à la réduction du temps de travail dans la fonction publique de l'État et dans la magistrature prévoit qu'aucun temps de travail quotidien ne peut atteindre six heures sans que les agents bénéficient d'un temps de pause d'une durée minimale de vingt minutes.
Durant nos auditions, les professionnels nous ont dit souhaiter une augmentation du temps de travail des AESH, afin d'améliorer la professionnalisation du secteur. Mais la mise en place des Pial a eu des conséquences en termes de temps de travail : les impératifs de flexibilité et adaptabilité se sont accrus.
Dans ce contexte, cet amendement tend simplement à rappeler que l'amélioration des conditions de travail n'est pas incompatible avec la qualité de l'accompagnement des élèves. Au contraire, cela participe d'une meilleure attractivité du métier, soit l'un des objectifs de cette proposition de loi.