Monsieur le sénateur Pierre Médevielle, vous évoquez la situation des agriculteurs et celle des pêcheurs ; la seconde partie de votre question justifie que je vous réponde, compte tenu des responsabilités que j’ai été amené à assumer ces derniers jours et du fait que je suis l’interlocuteur de ces professionnels.
Je n’insisterai pas sur le sujet de l’agriculture ; Marc Fesneau a répondu sur ce sujet.
Vous avez évoqué l’attente d’une mesure. Nous attendons de recevoir, au cours de cet après-midi, les revendications précises des agriculteurs. Le sujet du GNR n’est pas le seul ; il y en a manifestement d’autres.
L’examen que nous devrons faire de ces revendications sera minutieux et ne portera pas seulement sur les mesures à prendre. Il s’agira aussi d’éviter de manquer de considération à l’égard de nos interlocuteurs, ce qui procéderait des mots que nous emploierions, ou de manifester une forme d’hypocrisie écologique consistant à continuer à appliquer des normes à ceux qui produisent ici, et non pas aux producteurs étrangers qui veulent faire venir leurs produits dans notre pays.