Dès lors, une position de compromis, visant à mettre en place un dispositif de conciliation et prévoyant des dérogations, avait été prise. Le Conseil d’État a annulé ces dérogations, dans un délai trop bref pour que nous puissions faire autre chose que d’appliquer strictement cette mesure.
J’ai rencontré le « patron » des pêcheurs il y a quelques jours et je dialogue de façon constante avec ces professionnels. Nous envisageons une batterie de mesures.
Tout d’abord, nous garantissons en urgence des indemnisations, pour que personne ne reste sur le carreau. Ensuite, nous prenons des mesures d’équité, pour éviter que des navires non français ne viennent pêcher dans nos eaux. Enfin, nous mettons en place des mesures de contrôle.
J’aurai l’occasion de revenir sur ce sujet en répondant à une prochaine question d’actualité.