Madame la rapporteure, je vous ai écoutée attentivement en commission, ce matin, de même qu’en séance publique, cet après-midi, et – peut-être est-ce lié à mon grand âge – je n’ai toujours pas compris vos arguments.
Je vais vous poser, à vous et à M. le ministre, une question très simple : si vous aviez été salariés d’EDF et que l’on vous avait racheté vos actions contre 12 euros, trouveriez-vous normal d’avoir à sortir 15, 16 ou – pourquoi pas - 17 euros quelques mois après ? À leur place, trouveriez-vous cette situation normale ?
Pour ma part, je partage le point de vue des salariés, et je trouve qu’il est normal qu’ils rachètent leurs actions au prix où on les leur a achetées, autrement dit pas à un prix inférieur, car cela occasionnerait une perte pour la société, ni à un prix supérieur, parce qu’ils y perdraient.
La logique et la justice nous commandent, me semble-t-il, d’accepter ce prix de 12 euros, qui est le prix auquel les anciens actionnaires salariés ont dû vendre leurs actions.