Monsieur le sénateur Jadot, vous évoquez un sujet complexe.
Tout d’abord, notre pays importe des isolants en laine de verre. À cet égard, l’idée qu’il vaut mieux produire qu’importer revêt une certaine logique, sur le plan tant économique qu’écologique.
Ensuite, vous faites état d’une contestation locale, ce qui correspond à une réalité, mais la validation de ce projet, à l’issue d’une procédure longue et pour laquelle je ne suis d’ailleurs pas totalement certain que l’intégralité des recours et des procédures ait d’ores et déjà été évoquée, est également avérée.
Avec ce projet, on doit respecter des procédures relatives aux installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE), des interventions de la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal), des suivis à divers niveaux, des évaluations techniques, des avis de conformité, des évaluations de risques sanitaires, de valeur limite de rejets et de consommation d’eau. Or, sur tous ces éléments, à chaque fois, il y a eu, in fine, des avis de conformité ou des décisions favorables.
Dans le même temps, comme vous l’avez dit, le lien avec la rénovation énergétique est évident. Nous avons besoin d’avancer sur ce sujet, donc de disposer des moyens d’isolation thermique qui nous permettront de respecter nos objectifs de baisse d’émissions de gaz à effet de serre sur le territoire.
J’entends votre question, monsieur le sénateur. Elle rejoint d’autres courriers que j’ai reçus au cours de ces derniers jours et que je suis en train d’étudier. Voilà ce que je peux vous dire ce matin.