Je voudrais revenir sur la question du recours aux prestataires étrangers sur lequel vous avez insisté en préconisant qu'à tout le moins leur siège social soit implanté dans l'UE ou que ces prestataires entretiennent des relations privilégiées avec les acteurs européens. En quoi cela va-t-il nous préserver d'un certain nombre d'aléas en matière de cybersécurité ?
En deuxième lieu, vous avez appelé de vos voeux la montée en puissance de prestataires européens : à quelle échéance cet objectif peut-il être atteint et y a-t-il un calendrier européen qui fixe des étapes pour se doter de tels outils ?
Enfin, compte tenu du fonctionnement de l'Union européenne où s'exercent parfois des pressions ou des actions lobbyistes en provenance du monde entier, nos États membres sont-ils en mesure de viser l'indépendance dans ce domaine de la cybersécurité ?