J'indique à nouveau que ce n'est pas tant l'aléa cyber qui importe mais plutôt l'indépendance économique de l'Europe. Un prestataire ayant son siège social en Europe voire des capitaux majoritairement européens, même s'il appartient au secteur privé, est-il plus sécurisant pour nous qu'un prestataire dont le capital est exclusivement détenu par des étrangers tiers à l'UE ? Pour répondre à cette question, je reprends l'exemple de l'aviation : le risque d'accident est à peu près comparable lorsque nous volons dans un avion Airbus ou Boeing ; en revanche l'utilisation exclusive d'avions américains nous rendrait dépendants d'appareils majoritairement construits aux États-Unis, en dehors de notre sol.
Je rappelle également que les prestataires de cyberdéfense sont d'ores et déjà présents en France ; nous les connaissons bien et souhaitons simplement leur permettre de renforcer leurs capacités pour faire appel à eux en cas d'attaque cyber.