Cet amendement est lié au précédent. Il a été débattu avec nombre d'associations et de collectifs de lutte contre le mal-logement et l'habitat indigne, en particulier à Marseille. Il tend à conforter les sanctions pénales encourues par les personnes qui se livrent aux pratiques des marchands de sommeil.
Priver ces individus des moyens d'opérer leurs activités lucratives vise un double objectif : garantir à chacun les conditions d'un hébergement décent et prévenir la dégradation des copropriétés.
C'est pourquoi cet amendement tend à faire de l'état de dépendance ou de vulnérabilité de la victime une circonstance aggravante, qui, comme l'a dit M. la rapporteure, porterait le quantum des peines encourues par les marchands de sommeil à dix ans d'emprisonnement et 300 000 euros d'amende. Nous pensons que la lutte contre l'habitat indigne et les marchands de sommeil doit être une priorité dans la politique du logement.