Nous allons continuer à lutter contre le phénomène des déserts médicaux, source d’angoisse pour nos concitoyens, notamment dans la ruralité et les villes petites ou moyennes.
Je le sais, c’est une préoccupation forte du Sénat. Vous ne manquez aucune occasion de vous en faire les relais, mesdames, messieurs les sénatrices et les sénateurs. C’est aussi une priorité d’action de mon gouvernement ; je m’y engage devant vous.
Depuis 2017, nous avons déployé le service d’accès aux soins (SAS), qui permet d’améliorer l’accès à la santé. Je me suis rendu à Dijon il y a quelques jours avec certains d’entre vous : nous l’avons vu, ce système fonctionne et permet de mieux orienter les patients pour des actes non programmés et ainsi de désengorger les urgences. Les patients sont ainsi pris en charge en ville quand c’est ce qui est nécessaire.
D’ici à l’été prochain, je souhaite que chaque département soit doté d’un service d’accès aux soins. Si ce n’était pas le cas, si les réponses demeuraient insuffisantes – je n’ai pas de tabou –, des obligations de garde pour les médecins libéraux pourraient être mises en place.
Enfin, je veux dire un mot sur la santé de nos jeunes et sur le travail exceptionnel effectué par les infirmières scolaires pour détecter, conseiller et soigner. Nous avons besoin de plus d’infirmières scolaires.