Intervention de Gabriel Attal

Réunion du 31 janvier 2024 à 15h00
Déclaration du gouvernement suivie d'un débat

Gabriel Attal :

Alors que les droits des femmes sont toujours les premiers remis en cause, je suis intimement convaincu qu’inscrire cette liberté dans la Constitution est une protection nécessaire.

Vous avez déjà réussi à travailler ensemble, Assemblée nationale et Sénat, sur une rédaction commune. Je suis sûr que vous y parviendrez de nouveau.

Enfin, nos valeurs, c’est permettre à chacun de mourir dans la dignité. La fin de vie relève de l’intime. C’est une question qui renvoie chacun à sa propre histoire, à ses propres convictions, à ce que l’on a vécu et à ce que l’on a vu.

Aujourd’hui, le constat de beaucoup de malades, de familles et de Français est pressant : nous devons entendre leur appel. Avec vous, avec gravité et prudence, et dans le respect des convictions de chacun, nous y répondrons. D’une part, nous déploierons plus d’unités de soins palliatifs – il en faut au moins une par département ; d’autre part, nous examinerons avant l’été un projet de loi sur l’aide active à mourir.

Monsieur le président, mesdames, messieurs les sénateurs, pour chacune de nos politiques publiques, sans exception, nous agirons main dans la main avec les élus locaux, à l’écoute de leurs préoccupations, de leurs alertes et de leurs attentes.

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