Vous dites : « J’ai confiance. » Nous n’avons pas confiance. Nous avons appris à nous méfier. Aujourd’hui, il faudra que vous puissiez reconstruire cette confiance. Car le sentiment qui domine actuellement ici, c’est la défiance.
Nous ne serons jamais macronistes, car, voyez-vous, nous sommes les héritiers du général de Gaulle. §Et nous pensons que, sur la pratique des institutions comme sur la vision de la politique, le macronisme est un antigaullisme.
Sur les institutions, on a un gouvernement qui ne détermine et ne conduit plus la politique de la Nation ; on a un parlement totalement anémié. Je reviens sur la loi relative à l’immigration, dont il a beaucoup été question. Le texte qui a été promulgué n’aurait jamais été voté par l’une ou l’autre des assemblées.