Vos mots sont encourageants, monsieur le Premier ministre. La décentralisation n’a pas, aujourd’hui, la place qui doit lui revenir. Gageons que vos propositions permettront d’avancer ! Nous espérons que votre arrivée signe la fin de ce rendez-vous manqué, depuis tant d’années, avec les collectivités.
L’école est aussi un lieu d’injustices persistantes. Certes, le nombre d’élèves par classe a été restreint dans les zones prioritaires, mais il reste tant à faire !
Bien sûr, l’instruction civique est une matière importante et nous sommes, nous aussi, favorables au retour de l’uniforme. Mais le véritable enjeu est le retour du mérite, de l’excellence, du respect des enseignants !
Pour y parvenir, l’école a besoin d’un cap clair. Comme vous l’avez justement déclaré, « tout n’est pas une question de moyens ». Il n’y avait pas besoin d’argent pour abandonner la méthode globale, prônée pendant des décennies par des idéologues !