La concurrence doit s’exercer à armes égales, nous semble-t-il. Nous souhaitons donc une plus grande transparence sur la réalité des coûts supportés actuellement par le prestataire du service universel postal.
Mes chers collègues, vous connaissez désormais notre volonté de faire de La Poste une entreprise à bien des égards exemplaire.
Or le groupe a depuis quelque temps procédé à des investissements destinés à limiter son empreinte carbone, en allant bien au-delà des engagements que la loi et le Grenelle de l’environnement requièrent.
Je souhaite rappeler, tout d’abord, que cette prise de conscience date au moins de 2003, quand La Poste, signataire du pacte mondial des Nations unies, a développé un plan d’action en douze points pour réduire ses émissions de CO2.
Le groupe s’est ainsi engagé à diminuer, d’ici à deux ans, de 12 % ses émissions de gaz à effet de serre, et plus particulièrement de CO2, grâce à un certain nombre de mesures concrètes, dont l’utilisation plus modérée du papier, l’optimisation logistique, la mise en place d’une éco-distribution ou encore l’acquisition de l’une des premières flottes de voitures électriques.
Cet engagement doit être souligné et, surtout, encouragé.
Nous souhaitons néanmoins que la concurrence s’exerce en fonction d’un même cahier des charges, qu’elle fasse preuve d’exemplarité environnementale et, bien sûr, qu’elle n’aille pas de pair avec un moins-disant social et environnemental.
Tel est l’esprit de cet amendement.