Intervention de Monique Cerisier-ben Guiga

Réunion du 22 février 2010 à 14h30
Action extérieure de l'état — Discussion d'un projet de loi en procédure accélérée

Photo de Monique Cerisier-ben GuigaMonique Cerisier-ben Guiga :

Mais, dans le réseau culturel, tout comme pour la mobilité internationale ou l’attraction des étudiants étrangers, c’est août 14 tous les jours : ordres, contrordres, pas d’ordre du tout et, de toute façon, l’intendance ne suit pas !

Ce qu’attendent tous les personnels du réseau, des institutions parisiennes et du ministère, c’est une orientation réaliste, des objectifs qu’il soit possible d’atteindre avec des moyens dont on est sûr de disposer dans la durée. À cette condition, qu’ils soient fonctionnaires ou contractuels, les agents pourront se projeter dans l’avenir. Ils mobiliseront à nouveau leur inventivité, leur passion au service d’une diplomatie culturelle qui noue des liens pérennes entre les peuples, liens qui résistent aux tempêtes des relations politiques internationales, et même aux guerres.

Le moment est venu de rétablir la confiance des agents en eux-mêmes et envers l’institution qu’ils servent par la participation à une action efficace, afin qu’ils cessent de vivre dans la menace de la fermeture, du licenciement, d’un retour en France, où ils n’auront plus qu’à s’inscrire à Pôle emploi. Quand un agent compétent ne fait que passer dans le réseau culturel français, alors qu’il ferait carrière chez nos homologues, quand les moyens financiers diminuent et, pis, fluctuent en cours d’année, le découragement et la démobilisation se répandent.

L’association CulturesFrance transformée en EPIC remédiera-t-elle à cette situation ?

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