Intervention de Jean-Pierre Godefroy

Réunion du 29 avril 2010 à 15h00
Accès aux stages des étudiants et élèves travailleurs sociaux — Article unique

Photo de Jean-Pierre GodefroyJean-Pierre Godefroy :

Madame le rapporteur, personne ne doute, vous le savez bien, de votre engagement en faveur des travailleurs sociaux.

Si, aujourd’hui, des jeunes en arrivent, en désespoir de cause, à renoncer volontairement à leur gratification pour obtenir leur stage, donc leur diplôme - et nous ne parlons ici que du seul secteur social et médico-social -, il est de la responsabilité du Parlement et du Gouvernement de ne pas les laisser éternellement dans cette situation.

C’est dans cette mesure que cet article unique pose un vrai problème. De grâce, ne maintenez pas la date butoir du 31 décembre 2012 ! En effet, cela revient à demander un effort énorme, que les étudiants n’acceptent que parce qu’ils sont dos au mur, non seulement à ceux qui doivent effectuer un stage cette année, mais aussi à ceux qui devront l’effectuer l’année prochaine, et même l’année suivante !

Il faut donc restreindre ce délai : telle est la responsabilité du Gouvernement et du Parlement ! Reporter la résolution de ce problème après les élections présidentielle et législatives, c’est inacceptable pour les personnes concernées. Pour ma part, si j’étais un étudiant travailleur social, la décision que nous allons prendre ne manquerait pas d’influencer fortement mon vote !

Chère Sylvie Desmarescaux, comment peut-on imaginer que les parlementaires et le Gouvernement laissent aussi longtemps dans le doute ces étudiants ?

Et, même s’il y a besoin de temps pour revoir le problème du cursus, il est possible de régler dès aujourd’hui celui de la gratification. Il suffira de procéder à des adaptations ensuite. Vouloir considérer tous les problèmes en même temps, c’est se condamner à n’en régler aucun aujourd’hui !

Si vous conservez la date butoir du 31 décembre 2012, les étudiants travailleurs sociaux seront pénalisés pendant très longtemps, jusqu’en 2012, voire 2013 ! Ce n’est pas possible !

Je m’adresse à vous, madame le rapporteur – Mme le secrétaire d’État n’est pas à l’origine du libellé de cet alinéa –, pour vous demander instamment de ne pas poursuivre dans cette voie.

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