Intervention de Virginie Klès

Réunion du 8 mars 2011 à 14h30
Garde à vue — Article 11

Photo de Virginie KlèsVirginie Klès :

J’approuve totalement les propos qu’a tenus à l’instant ma collègue Anne-Marie Escoffier.

On peut très bien être témoin et sentir tout à coup, pour différentes raisons, que l’on est soupçonné alors que l’on n’a rien fait et que donc l’étau se resserre. Demander à être placé en garde à vue permet de bénéficier de l’assistance d’un avocat et de disposer ainsi d’une aide dans ces circonstances qui peuvent susciter chez les personnes une véritable panique.

Le citoyen lambda n’est pas au courant de la législation et ne sait pas qu’il a le droit de se lever et de partir. Il le fera d’autant moins lorsqu’il aura été amené par les gendarmes dans le lieu de garde à vue, surtout s’il se sent à tort soupçonné.

Vous n’avez pas voulu lui donner la possibilité d’être assisté par un avocat dès son arrivée dans les locaux de la police ou de la gendarmerie ; alors donnons-lui au moins le droit d’y avoir recours dès qu’il en ressentira le besoin !

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