Dans un premier temps, nous n’étions guère favorables à cet amendement, qui marque un recul par rapport au texte de la proposition de loi. Pour notre part, nous souhaitons que la durée du congé de maternité soit portée à vingt semaines.
Comme vient de le dire M. Kerdraon, l’amendement de nos collègues du groupe de l’Union centriste représente une solution d’attente. Allonger de deux semaines le congé de maternité serait un premier pas dans la bonne direction.
J'ai bien entendu vos arguments relatifs à la prise en compte du congé de deux semaines pour grossesse pathologique, madame la ministre. Puisque celui-ci n’est pas remis en cause et qu’il concerne, comme vous l’avez dit, 70 % des femmes, la durée effective de l’arrêt d’activité sera, le plus souvent, de vingt semaines.
À ce propos, madame la ministre, vous semblez estimer que l’octroi d’un congé pour grossesse pathologique ne répond pas toujours à une réelle nécessité. Pour ma part, je ne considère pas qu’il s’agisse d’un congé de confort.