Cet amendement a un double objet.
En premier lieu, il porte sur la répartition du congé de maternité entre période prénatale et période postnatale.
La lecture du code du travail donne à penser que la grossesse serait une maladie. Bien sûr, tel n'est pas le cas, et l’on ne peut pas faire de généralisation : si certaines grossesses sont difficiles, d'autres se passent très bien.
En outre, certains emplois sont moins pénibles que d’autres, et les femmes qui les tiennent pourraient rester au travail quasiment jusqu’au jour de l’accouchement si elles en avaient l’envie et la possibilité. Un certain nombre de femmes, plutôt que de cesser le travail six semaines avant la date présumée de leur accouchement, conformément au code du travail, préféreraient bénéficier d’une certaine souplesse en la matière et pouvoir s'arrêter une, deux ou trois semaines plus tard.
Dans cet esprit, cet amendement vise à laisser le soin à la femme enceinte, et à elle seule, de déterminer la répartition de son congé de maternité avant et après l’accouchement, dont la date n’est d’ailleurs connue à l’avance qu’approximativement.