Une suppression de toute période d’interdiction d’emploi avant l’accouchement ne pourrait se justifier que dans des cas rarissimes. La réflexion doit être poursuivie sur cette question, en ayant pour objectif de concilier au mieux la liberté de choix de la salariée et la protection de la maternité.
Madame Procaccia, vous souhaitez en outre que les deux semaines de congé de maternité supplémentaires soient reportées sur le père : cela n’est pas acceptable dans le cadre de la législation actuelle.
Cet amendement soulève donc de nombreuses difficultés de nature technique, mais surtout de principe. Accorder une telle liberté serait faire un mauvais cadeau aux femmes.