« Cette rénovation institutionnelle doit être secondée par une modernisation de notre démocratie sociale, dont les fondements ont été créés dans la foulée de l'après-guerre.
« Certains pourraient se satisfaire du statu quo, de cette situation d'impuissance qui conduit les partenaires sociaux à être sur la défensive et la contestation, plutôt que l'anticipation et la participation.
« Pas nous, qui constatons la propension des Français à agir collectivement, notamment au sein du secteur associatif. Et pas moi, qui suis à l'origine de la loi du 4 mai 2004 sur le dialogue social.
« Je crois à ce dialogue car on ne bâtit pas une économie efficace sur les décombres de la cohésion sociale.
« J'y crois parce que tout ne peut plus être piloté par l'État.
« J'y crois parce que l'heure est venue de dégager des compromis sociaux sur le terrain, dans les entreprises, là où entrepreneurs et salariés doivent joindre leurs intérêts.