ministre d'État. « La rénovation de l'université française est une priorité absolue de mon Gouvernement. Je vous proposerai d'y consacrer cinq milliards d'euros d'ici 2012.
« L'accroissement de notre effort de recherche est indissociable de la réforme de l'université.
« Je ne serai pas de ceux qui sacrifieront la recherche fondamentale au prétexte qu'elle serait improductive à court terme, mais j'engagerai l'évolution nécessaire de nos grands organismes publics par une stricte évaluation des programmes.
« Je crois tout aussi nécessaire l'accroissement de notre effort dans les entreprises. Une simplification radicale du crédit impôt recherche sera engagée.
« Globalement la part du PIB consacrée à la recherche doit tendre vers les 3 % reconnus comme indispensables par tous les Européens.
« Cette ambition universitaire et scientifique ne peut trouver toute sa mesure que si elle s'adosse à un système éducatif puissant, animé par un personnel respecté et motivé.
« Les conditions du métier d'enseignant seront débattues sans tabou.
« L'école n'a pas besoin d'une réforme législative de plus, elle a besoin d'aller au bout de la réforme structurelle engagée en 2005.
« Quatre principes la guident :
« La liberté pédagogique dont la conséquence logique est l'évaluation a posteriori et l'assouplissement de la carte scolaire.
« L'acquisition du socle commun des connaissances fondamentales par tous nos enfants.
« La reconnaissance pleine et entière des filières professionnelles.
« La généralisation du soutien scolaire individualisé.
« À cet égard, l'engagement du Président de la République sera mis en oeuvre sans délai. »