La pratique a conduit le CSM à émettre spontanément des avis concernant les grands sujets relatifs à la justice.
Alors que la présente révision constitutionnelle s'apprête à consacrer la formation plénière du CSM, dont l'existence, qui n'était pas prévue dans les textes, s'est imposée de façon prétorienne depuis la réforme de 1993, il importe, nous semble-t-il, de permettre à cette instance de continuer à s'autosaisir, plutôt que de conditionner exclusivement ses avis à des demandes expresses du pouvoir exécutif.
En outre, cette légère évolution serait très appréciée des magistrats et de leurs organisations représentatives.