Il s’agit d’un amendement de coordination avec la suppression, votée tout à l’heure, de la possibilité qui était offerte aux anciens Présidents de la République de siéger au Conseil constitutionnel.
Contrairement à ce qu’entendait proposer notre collègue Hugues Portelli au travers de l’amendement n° 76 rectifié bis, nous souhaitons que cette règle s’applique à l’actuel Président de la République. Son âge, ainsi que son influence dans le monde politique et médiatique, ne nous paraissent pas lui conférer l’indépendance et le recul nécessaires à la charge qu’il serait amené à exercer.
D’ailleurs, d’une manière générale, le rajeunissement des Présidents de la République, couplé au quinquennat, me semble incompatible avec l’appartenance de droit au Conseil constitutionnel, dont les membres sont communément appelés « les sages », non sans raisons précises !