Monsieur le président, si vous me le permettez, je défendrai en même temps l’amendement n° 437 rectifié bis.
En ce qui concerne l’amendement n° 435 rectifié, le dispositif de soins français est trop focalisé sur l’urgence, ce qui « embolise » continûment et de manière croissante la régulation, les sorties de services mobiles d’urgence et de réanimation, les SMUR, et les services d’urgence, sans investir suffisamment sur l’anticipation et le désamorçage des situations aiguës.
S’agissant de l’amendement n° 437 rectifié bis, le rapporteur à l’Assemblée nationale a précisé qu’il y a peu, voire pas du tout, d’interaction entre les psychiatres du secteur privé et ceux du secteur public.
Il faut inciter les psychiatres du privé à faire des visites à domicile et à s’intéresser un peu plus aux pathologies les plus graves, car cette absence de coopération nuit à une prise en charge plus rapide des situations décompensées.
L’organisation en pôles de santé permettra collectivement aux psychiatres sur un territoire de santé de s’organiser pour répondre aux demandes urgentes et de mettre en place des pratiques coopératives avec les médecins généralistes. Elle permettra également, en donnant une lisibilité aux psychiatres libéraux, d'instituer des coopérations avec le secteur psychiatrique.