Il s’agit, par cet amendement de repli, de porter à 500 mètres la distance entre les champs d’OGM et les autres cultures, afin d’éviter tout risque de dissémination.
Vous l’aurez noté, le chiffre proposé doit s’interpréter comme un clin d’œil – certains y verront même une forme de surenchère – à la distance de 400 mètres, qui avait été suggérée par certains de nos collègues. Toutefois, c’est sur le principe que je souhaite avant tout insister.
De mon point de vue, il faut respecter l’intégrité des écosystèmes locaux, d’où l’idée d’établir une zone tampon d’un demi-kilomètre entre les champs d’OGM et les autres cultures.
C’est donc un véritable « cordon sanitaire » que je propose de mettre en place. D’ailleurs, et nous le savons bien, un tel dispositif a déjà été institué dans d’autres pays d’Europe, notamment en Hongrie. Je souhaiterais que Mme la secrétaire d’État me donne des explications sur ce sujet.