Monsieur le ministre, à l’occasion d’un débat avec votre prédécesseur, j’avais estimé que la décision de prolonger un emploi de soixante-cinq ans à soixante-dix ans ne devait pas dépendre uniquement du salarié. Selon moi, l’avis de l’entreprise était nécessaire. J’avais suggéré que le médecin du travail soit consulté.
Votre prédécesseur m’ayant répondu que cette question serait traitée à l’occasion d’une réforme de la médecine du travail ou d’un autre texte, j’avais finalement retiré mon amendement.
Pour avoir travaillé dans de grandes entreprises, j’ai constaté que ceux qui veulent rester n’ont pas forcément les aptitudes physiques ou mentales pour continuer à travailler jusqu’à soixante-dix ans.
Je profite donc de l’occasion pour vous interroger sur vos intentions dans ce domaine.