Nous partageons les préoccupations que notre collègue Yves Daudigny vient d’exprimer.
Je ne reprendrai pas les propos tenus par ma collègue Isabelle Pasquet lors de son intervention sur l’ensemble du projet de loi, bien que, madame la secrétaire d’État, vous n’y ayez pas répondu, ce que nous regrettons fortement. Je pense notamment à notre prise de position en faveur d’une plus grande solidarité en cette période de crise économique, qui affecte tout particulièrement, nous le savons bien, les familles les plus pauvres.
Nous considérons que les dépenses de la branche famille doivent être à la hauteur des besoins. Or force est de constater que tel n’est pas le cas. Nous regrettons que vous ne vous soyez pas engagée en faveur de l’attribution des allocations familiales dès le premier enfant. Par ailleurs, pouvez-vous nous dire si, oui ou non, un gel des prestations familiales est prévu pour l’année prochaine ?
Pour répondre aux besoins légitimes des familles de notre pays, il faudrait à la fois reconnaître l’insuffisance des financements de cette branche et, surtout, tenter d’y répondre. Nous en sommes loin ! L’attitude de votre gouvernement et de votre majorité face à nos amendements visant à refinancer la sécurité sociale augure mal de l’avenir de notre protection sociale.
Vous comprendrez donc, madame la secrétaire d’État, que nous ne puissions pas adopter des objectifs de dépenses qui diminuent, pour l’ensemble des régimes obligatoires de base, comme pour le régime général de la sécurité sociale, de 4, 8 milliards d’euros par rapport à ceux qui étaient prévus dans le PLFSS pour 2009. Nous voterons donc contre l’article 47.