Ce PLFSS est sans doute l’un des plus complexes que nous ayons eu à examiner depuis de nombreuses années. J’y ai tout de même trouvé quelques raisons d’espérer.
Dans la conjoncture actuelle, nous nous demandions s’il fallait laisser filer les déficits ou, au contraire, s’il convenait d’augmenter la pression fiscale, au risque de compromettre la sortie de crise. Face à ce dilemme, nous avons suggéré de transférer à l’État la partie conjoncturelle de la dette sociale, à savoir 15 milliards d’euros.
Le Gouvernement n’a pas fermé la porte à cette proposition. Au contraire, nous avons le sentiment d’avoir été entendus, Éric Woerth s’étant engagé à constituer une commission de décision sur la dette sociale