Peut-être ai-je tort, madame Bricq, mais je vous laisse néanmoins méditer ces chiffres : la charge fiscale que représente la taxe professionnelle peut être aujourd'hui quatre fois plus lourde pour les entreprises françaises que celle que supportent les entreprises de nos voisins européens.
On aura beau retourner la question dans tous les sens et expliquer jusqu'à demain que les impôts sont une très bonne chose, je persisterai à dire que trop d'impôt tue l'impôt parce que notre pays, lorsque les entreprises le quittent, perd toute la recette qui va avec !
Et ce n'est pas tout : la taxe professionnelle est, en outre, le seul impôt en Europe à pouvoir taxer les investissements avant qu'ils n'aient produit le moindre résultat !