De plus, monsieur Charasse, on n'est pas toujours obligé de courir après des voix ; on peut aussi, parfois, avoir envie d'agir seulement pour le bien-être économique de la France ! (Applaudissementssur les travées de l'UMP.)
Je citerai, en premier lieu, l'industrie du bois et du papier. Ce secteur a perdu 17 000 emplois depuis 1995. Or, nous savons que ce sont des familles et des territoires qui sont toujours frappés de plein fouet. Grâce à la réforme, la taxe professionnelle de ce secteur sera allégée de 100 millions d'euros. Il y a là, madame Beaufils, de quoi vous réjouir et vous inciter à trouver quelques aspects positifs à la réforme...
Je citerai, en deuxième lieu, le secteur du textile, qui est lui aussi emblématique dans la mesure où 35 000 emplois y ont été supprimés depuis dix ans.