Intervention de Jean-François Copé

Réunion du 10 décembre 2005 à 15h10
Loi de finances pour 2006 — Article 67

Jean-François Copé, ministre délégué :

S'agissant des trois amendements de suppression, je ne reprendrai pas les arguments de M. le rapporteur général, auxquels je souscris totalement.

Vous comprendrez bien qu'après avoir dépensé une telle énergie pour vous proposer cette réforme, je ne vais pas être favorable à des amendements de suppression ! Cet argument vaut d'ailleurs réponse à lui seul..)

J'ajouterai néanmoins deux ou trois remarques.

Tout d'abord, je peux parfaitement concevoir que la motivation qui sous-tend ces amendements de suppression est liée à un certain nombre d'inquiétudes.

Par ailleurs, je n'imagine pas que ce texte reste en l'état. Il intégrera des amendements qui répondront très largement à vos inquiétudes.

Enfin, l'exposé que vient de faire M. le rapporteur général montre qu'il y a sur ces sujets une marge de progression très importante.

Je pense, à travers ces trois remarques, avoir apporté des réponses à la quasi-totalité de ces interrogations, et j'espère que ce sera de nature à rassurer ceux qui sont inquiets et que cela vous donnera envie de porter cette réforme qui, je le rappelle, est au service de notre économie et donc de notre pays.

Il semble que nous soyons en train de trouver un point d'équilibre, et je voudrais à nouveau remercier M. Marini pour la contribution majeure qui est la sienne sur ce point en particulier et sur l'ensemble de notre budget en général.

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