Nicolas Sarkozy vient d’appeler à la responsabilité « l’ensemble des acteurs » du mouvement sur les retraites, avant d’annoncer, sur un ton martial, le rétablissement de l’ordre.
Cette attitude est à notre avis dangereuse.
Chacun a noté la grande responsabilité des organisations syndicales, des millions de salariés et de jeunes qui, depuis un mois et demi sont dans l’action, soutenus par la grande majorité de la population.
Le Président de la République refuse tout dialogue, mais cherche depuis plusieurs jours l’affrontement social face au développement du mouvement.