Intervention de Jean-Claude Peyronnet

Réunion du 4 juillet 2011 à 14h30
Conseillers territoriaux — Discussion en procédure accélérée et adoption d'un projet de loi dans le texte de la commission

Photo de Jean-Claude PeyronnetJean-Claude Peyronnet :

Son destin paraît donc tracé. Les événements actuels ne font qu’augurer de sa destination finale.

Je n’étonnerai donc personne en disant que je ne partage pas l’enthousiasme de commande d’Éric Doligé sur ce texte. Nous avions d’ailleurs déjà exprimé notre ferme opposition, et nous la confirmons – ainsi que l’a dit Jean-Jacques Mirassou – pour plusieurs raisons que je vais exposer.

Nous sommes opposés à cette invention, car elle a été imposée aux Français. Je dis « imposée », parce que cette réforme ne figurait dans aucun programme électoral, pas plus à gauche qu’à droite. Le Président de la République ne l’avait d’ailleurs jamais évoquée avant que la nécessité ne s’impose à lui de récupérer par la loi le terrain perdu dans les urnes. En effet, depuis le début du siècle, la gauche est passée de la présidence de quarante-cinq conseils généraux à soixante environ et d’une douzaine de régions à vingt et une.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion