M. Charles Josselin. Madame la ministre, les propos que vous avez tenus à la tribune de l'Assemblée nationale en ont surpris plus d'un, et singulièrement ceux qui, comme moi-même, ont un peu plus de trente ans de vie parlementaire. Jamais nous n'avions entendu dans un hémicycle de propos appelant, sous couvert de naïveté - mais je ne vous crois pas naïve ! -, à cesser d'opposer les riches et les pauvres, autant dire, à arrêter de faire de la politique.