Le prélèvement n'est pas la solution, monsieur le ministre. Le Conseil d'Etat n'a pas simplement enjoint l'Etat de donner plus souvent des autorisations de prélèvements. Il l'a également enjoint d'indemniser les dégâts causés dans les piscicultures.
Je vous assure qu'il arrive qu'une pisciculture soit vidée en trois jours ! Le pisciculteur concerné perd alors deux ou trois années à réalimenter son activité commerciale.
En revanche, monsieur le ministre, je suis d'accord avec le premier argument que vous avez avancé. La portée de mon amendement est en effet un peu large, parce que je l'ai étendue à toutes les espèces protégées.
Lorsque j'ai déposé mon amendement, je visais le cormoran. C'est lui le nuisible, car il fait des ravages ; ce n'est pas le héron.